L’usine du futur, usine numérique, usine digitale, ou usine 4.0… les termes sont nombreux pour parler de modernisation de l’outil industriel. Ces évolutions sont rendues possibles grâce à de nouvelles technologies clés comme l’IoT, le big data, l’intelligence artificielle, ou la réalité augmentée

Et en même temps, l’usine de demain, c’est bien plus que des technologies. C’est une façon différente d’organiser le travail pour optimiser son process de production et anticiper les aléas. Ainsi, la technologie est un outil, mais à quels besoins clés d’organisation de l’usine répond-t-elle ?

Votre objectif n°4 : Fabriquer soi-même certaines pièces

L’enjeu ?

J’ai conçu une nouvelle pièce, et maintenant j’ai besoin de réaliser une maquette pour vérifier son style et sa prise en main. Ou j’ai des pièces en petites séries à produire et je n’ai pas les capacités en interne pour le faire.

Aujourd’hui, comment ça se passe ?

La fabrication des maquettes et prototypes s’insère tant bien que mal dans le planning de production de l’atelier. Et les pièces en petites séries sont généralement achetées à un fournisseur extérieur.

Demain, comment ça sera? 

Au moyen de maquettage et de prototypage réalisés sur une imprimante 3D, à échelle réduite ou à échelle 1, en plastique ou dans le matériau final. Plus besoin de perturber le planning de l’atelier.
Les pièces de petites séries sont conçues et fabriquées en interne, sur imprimante 3D, à des coûts compétitifs. En effet, la fabrication additive permet de produire des pièces complexes optimisées topologiquement. Ce qui signifie qu’il est possible de fabriquer des pièces plus légères, avec les mêmes capacités mécaniques que leur ancienne version. De la dentelle en volume !

Les bénéfices? 

Le bureau d’études gagne en temps et en réactivité sur la production des maquettes et prototypes. L’atelier peut fabriquer lui-même des pièces en petites séries, à des coûts compétitifs car optimisées  topologiquement.

Avec la fabrication additive directe, nous assistons à une véritable révolution dans la mesure où nous changeons totalement notre manière de penser et de concevoir. Pour la première fois, on ne raisonne plus en limitation de process mais à partir des possibilités et des fonctionnalités que l’on souhaite donner à la pièce.
David Da Silva, responsable technique Simulation chez KEONYS