La continuité numérique avec la simulation, catalyseur d’une innovation durable

EPISODE 2 : LA SIMULATION NUMERIQUE AU SERVICE DE LA REDUCTION DE L’EMPREINTE ENVIRONNEMENTALE DE L’INDUSTRIE

Performance des produits, limitation du nombre de prototypes physiques, la simulation numérique s’invite dans de nombreuses disciplines pour booster l’innovation : la mécanique des structures et des fluides, la dynamique multicorps, les champs électromagnétiques… En regroupant l’ensemble des données dans une source unique dénommée « plateforme 3DEXPERIENCE », les ingénieurs peuvent concevoir et tester un produit à l’aide d’un jumeau numérique pour en minimiser l’empreinte carbone. Entretien avec nos deux experts : Alexandre Bel, Responsable Simulation & Ingénierie des Systèmes, KEONYS et Daniel Vallicotti, Head of Simulation Services & Support, CENIT

Simulation numérique : tous gagnants ?

 Dans les domaines de la gestion des fluides, de l’électromagnétisme, de l’acoustique, de la chimie ou encore de la thermique, la simulation numérique est désormais omniprésente. « L’ensemble des filières industrielles sont désormais concernées par la simulation numérique et pas seulement dans l’évaluation des contraintes et des déformations mécaniques. Comprendre, analyser ou prédire les phénomènes physiques, telles sont les promesses tenues par la simulation numérique. » Le recours à la simulation numérique, dès les phases préliminaires de la conception d’un produit, élargit le champ des possibles à chaque étape du processus d’idéation.

Simulation et jumeaux numériques pour plus de durabilité

La limitation de l’empreinte environnementale n’est plus une option. Elle est une nécessité éthique et économique. La combinaison de la simulation et du jumeau numérique appliquée à des systèmes va contribuer à réduire la quantité de matière utilisée pour les produire. « La simulation numérique, par ses spécificités répond à un enjeu d’accélération et de fluidification des processus d’innovation tout en maîtrisant l’impact environnemental de ces derniers en limitant le recours aux prototypes physiques ».

Il est aujourd’hui difficile d’évaluer avec précision le gain en termes d’économies de ressources, par rapport à la dépense énergétique liée à la simulation numérique. Mais « la limitation des itérations, les perspectives d’optimisation dans l’exploitation de matières ou la prolongation de la durabilité des produits, constituent de réels bénéfices environnementaux. »

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